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RENAULT occasion

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  1. RENAULT R5 Alpine citadine Noir RENAULT R5 Alpine citadine Noir (essence)
    10 900 € 115 000 km 1980 Haut-Rhin (68)
  2. RENAULT 4 CV R1062 Sport Luxe citadine Noir RENAULT 4 CV R1062 Sport Luxe citadine Noir (essence)
    15 500 € 87 800 km 1956 Loire (42)
  3. RENAULT CLIO 3 RS 2.0 203ch Ange&Démon berline RENAULT CLIO 3 RS 2.0 203ch Ange&Démon berline (essence)
    20 990 € 136 700 km 2012 Loiret (45)
  4. RENAULT SPIDER 2.0 150 ch cabriolet Rouge RENAULT SPIDER 2.0 150 ch cabriolet Rouge (essence)
    55 000 € 41 000 km 1997 Alpes de Hautes-Provence (04)
  5. RENAULT SUPERCINQ GT Turbo Phase 2 compétition Blanc RENAULT SUPERCINQ GT Turbo Phase 2 compétition Blanc (essence)
    13 000 € 1 000 km 1987 Haute-Garonne (31)
  6. RENAULT SPIDER 2.0 150 ch cabriolet Jaune RENAULT SPIDER 2.0 150 ch cabriolet Jaune (essence)
    47 000 € 95 000 km 1998 Charente-Maritime (17)
  7. RENAULT 4 CV berline Vert RENAULT 4 CV berline Vert (essence)
    15 000 € 100 km 1961 Vaucluse (84)
  8. RENAULT R5 TURBO1 1.4 compétition RENAULT R5 TURBO1 1.4 compétition (essence)
    160 000 € 4 500 km 1981 Ariège (09)
  9. RENAULT CLIO II RS V6 3.0i 255ch coupé RENAULT CLIO II RS V6 3.0i 255ch coupé (essence)
    100 000 € 7 000 km 2003 Ariège (09)

Historique Renault

Fondée en 1898, la société Renault Frères a vu le jour en région parisienne grâce à Louis, Marcel et Fernand Renault. C'est à partir d'un tricycle De Dion-Bouton, transformé en voiture à quatre roues, que la marque de Boulogne-Billancourt a débuté dans l'automobile. Les trois frères Renault se font rapidement connaître grâce à leur passion pour la compétition.

Leur voiturette enchaîne alors les victoires. Louis Renault, plus porté sur la technique, conçoit un véhicule doté de deux innovations majeures : la transmission par cardan et la boîte de vitesses à prise directe. Il dépose également un brevet pour la suralimentation d'un moteur qui donnera naissance au turbocompresseur.

Dès 1905, les usines Renault adoptent la production en série pour fabriquer les modèles Type A, B, C… jusqu'à la AX, apparue en 1914. Pendant la Première Guerre mondiale, l'entreprise française est amenée à construire aussi des camions, des ambulances et même des chars. Les Renault FT17 apporteront une contribution décisive à la victoire tricolore.

C'est en 1925 qu'apparaît un nouvel écusson Renault non plus rond mais en forme de losange. La série des nouveautés s'ouvre avec la Monasix (1927) équipée d'un 6 cylindres puis la Vivasix, la Monastella, la Vivastella et la Primastella (1932). En option, cette dernière peut déjà recevoir un embrayage automatique.

Renault va jusqu'à produire sept châssis différents (de la 6 CV à la 40 CV) sur lesquels huit carrosseries de base, ou personnalisées par des carrossiers indépendants, peuvent être adaptées. En 1934, la Viva Grand Sport et la Nervastella Grand Sport remportent des victoires en courses à Monte Carlo et lors du Liège-Rome-Liège. Louis Renault diversifie sa production avec des machines industrielles et agricoles.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Louis Renault considère le conflit avec l'Allemagne comme une erreur et se plie aux exigences ennemies. Ses usines produisent des camions pour les occupants alors que la construction d'automobiles est interdite. Accusé de collaboration, à la libération de 1944, Louis Renault meurt en prison avant son procès.

L'entreprise Renault est nationalisée en 1945 pour devenir la Régie Nationale des Usines Renault. Le succès revient avec des modèles populaires comme la 4 CV (1947) puis la Dauphine (1956), la R4 et la R8 (1961). La Régie enrichit sa gamme, à partir de 1965, avec la R16, un véhicule haut de gamme équipé d'un hayon et de roues avant motrices. En 1972, la petite Renault 5 voit le jour et connaît une belle carrière jusqu'en 1984.

En 1978, Jean Rédelé, ancien concessionnaire du losange et créateur de la marque Alpine (1955), cède les dernières parts de sa société à Renault pour éviter qu'Alpine ne disparaisse. Mais, en 1991, le dernier coupé A610 V6 badgé Alpine-Renault sort des chaînes de l'usine de Dieppe.

Au début des années 80, Renault se retrouve dans une situation financière délicate. La marque revend American Motors (1986), une société achetée dans l'espoir d'une percée sur le marché nord-américain. Heureusement, en 1984, Renault retrouve le succès avec l'Espace fabriqué en partenariat avec Matra.

Cette "voiture à vivre" sera suivie en 1993 par la Renault Twingo, première citadine monocorps, et en 1996 par la Mégane Scénic, premier monospace compact. Entre-temps, la Régie Renault a changé de statut pour devenir une société anonyme à capitaux d'état. Une fusion avec le Suédois Volvo est envisagée mais le projet est finalement abandonné tandis que la privatisation complète de l'entreprise a lieu en 1996.

Plus libre, Renault entre dans le capital du Japonais Nissan, en 1999. Avec les rachats de Dacia (1999) et Samsung Motors (2000), la marque française cherche à accélérer son internationalisation. En 2006, des discussions ont même lieu pour un rapprochement avec l'Américain General Motors. En 2008, Renault scelle un partenariat avec le Russe AvtoVAZ. En 2010, elle cède son écurie de Formule 1 pour ne rester que motoriste.